Vos questions les plus courantes

Les modèles de langage conversationnels actuels sont incapables de citer les sources qu'ils ont utilisées pour générer une réponse. Ils fonctionnent en prédisant le mot suivant le plus probable en fonction de la distribution statistique des données d'entraînement. Bien qu'ils puissent synthétiser des informations provenant de diverses sources, ils ne conservent pas la trace de l'origine de ces informations.

Cependant, il existe des techniques comme la Génération Augmentée par Récupération (RAG) qui visent à pallier cette limitation. Le RAG permet aux modèles d'accéder à des bases de connaissances externes et de fournir des informations contextualisées en citant les sources. Cette approche est essentielle pour améliorer la transparence et la fiabilité des réponses générées par les modèles.

Vous avez posé la question suivante “explique moi la motion de censure à l'œuvre actuellement en France à l'Assemblée nationale et cite moi tes sources” et avez été déçu·e des réponses? C’est normal…

Les modèles d'IA conversationnels ne peuvent pas répondre aux questions sur l'actualité la plus récente. Ils sont entraînés sur des ensembles de données statiques et ne peuvent pas interagir avec le web ou ouvrir des liens. Ils n'ont pas la capacité de se mettre à jour en temps réel avec les événements qui se déroulent dans le monde. Par conséquent, si vous posez une question sur un événement d'actualité récent, le modèle s'appuiera sur des informations potentiellement obsolètes, risquant de générer des réponses inexactes.

Les informations auxquelles le modèle a accès sont limitées à la date de son dernier entraînement.

Si vous intégrez une URL dans une requête, le modèle conversationnel ne peut pas y accéder directement. Les modèles de langage traitent le texte de la requête mais n'ont pas la capacité d'interagir avec le web ou d'ouvrir des liens. Ils sont entraînés sur un ensemble de données textuelles fixes et leurs réponses reposent sur ces données d’entraînement. Lorsqu'une question est posées, les modèles utilisent cet entraînement pour générer une réponse mais ne peuvent pas accéder à de nouvelles informations en ligne.

Par analogie, imaginez un étudiant passant un examen sans accès à internet. Il peut utiliser ses connaissances acquises pour répondre aux questions, mais ne peut pas consulter de sites web pour obtenir des informations supplémentaires.

Il arrive que les modèles perdent le fil d'une conversation en raison de leur fenêtre de contexte limitée. Cette « fenêtre » représente la quantité d'informations précédentes que le modèle peut retenir, agissant comme une mémoire à court terme. Plus la fenêtre est petite, plus le modèle est susceptible d'oublier des éléments clés de la conversation, conduisant à des réponses incohérentes. Les conversations longues ou complexes peuvent rapidement saturer la fenêtre de contexte, augmentant le risque d'incohérence.

La formulation des questions, ou « prompts », influence la cohérence de la conversation. Pour obtenir les meilleurs résultats d'un modèle de langage, il est essentiel de maîtriser l'art du "prompting", c'est-à-dire la formulation des requêtes ou instructions.

La clarté est primordiale: utilisez un langage simple et direct, en évitant les questions trop longues ou complexes. Soyez précis dans vos demandes : détaillez les spécifications attendues, les étapes à suivre et les critères de qualité souhaités. Contextualisez vos questions si nécessaire, fournissez des exemples pertinents pour guider le modèle. Encouragez le raisonnement : utilisez le "Chain-of-Thought Prompting" pour demander au modèle d'expliciter son raisonnement, ce qui rend les réponses plus robustes.

Les modèles conversationnels sont sensibles aux variations de formulation: un langage simple, des questions courtes et une reformulation si nécessaire peuvent aider à guider le modèle vers des réponses pertinentes. Testez et affinez vos prompts pour trouver la formulation la plus efficace !

Nous choisissons les modèles en fonction de leur popularité, de leur diversité et de la pertinence pour les utilisateurs. Nous veillons particulièrement à rendre accessibles des modèles open source et de taille différentes.

L’inférence, c’est à dire le fait de pouvoir interroger les modèles, est rendue possible grâce à des dons des entreprises fournisseuses de cloud qui soutiennent le projet.

Les modèles quantisés sont optimisés pour consommer moins de ressources en simplifiant certains calculs tout en visant la meilleure qualité de réponse.

La capacité d'un modèle à parler plusieurs langues est liée à la diversité linguistique de ses données d'entraînement et non au pays. Les LLM utilisent d'énormes corpus dans de nombreuses langues, mais la répartition des langues dans les données d'entraînement n'est pas uniforme. Une surreprésentation de l'anglais peut entraîner des limitations dans d'autres langues. Ces limitations se traduisent par exemple par des anglicismes ou une incapacité à générer des contenus dans certaines langues classées "en danger" par l'UNESCO.

L'exactitude et la richesse du vocabulaire d'un modèle dépendent des données utilisées pour son apprentissage.

Rares sont les acteurs à être “transparents” sur les sources de données utilisées dans les corpus d’entraînement. Ces informations sont souvent confidentielles pour des raisons légales et commerciales.

Non, les données de préférence servent à améliorer les modèles lors d'entraînements futurs.

La spécificité des données collectées sur la plateforme Compar:IA est qu’elles sont en français et qu’elles correspondent à des tâches réelles des utilisateurs. Ces données permettent ensuite d'ajuster les modèles pour mieux répondre aux attentes des utilisateurs.

compar:IA utilise la méthodologie développée par Ecologits (GenAI Impact) pour fournir un bilan énergétique qui permet aux utilisateurs de comparer l'impact environnemental de différents modèles d'IA pour une même requête. Cette transparence est essentielle pour encourager le développement et l'adoption de modèles d'IA plus éco-responsables.

Ecologits applique les principes de l'analyse du cycle de vie (ACV) conformément à la norme ISO 14044 en se concentrant pour le moment sur l'impact de l'inférence, c'est-à-dire l'utilisation des modèles pour répondre aux requêtes.

La consommation électrique du modèle est estimée en tenant compte de divers paramètres tels que la taille du modèle d'IA utilisé, la localisation des serveurs où sont déployés les modèles et le nombre de tokens de sortie. Le calcul de l’indicateur de potentiel de réchauffement climatique exprimé en équivalent CO2 est dérivé de la mesure de consommation électrique du modèle.

Il est important de noter que les méthodologies d'évaluation de l'impact environnemental de l'IA sont encore en développement. Ecologits se concentre principalement sur la consommation énergétique et ne prend pas encore en compte tous les aspects du cycle de vie, comme la fabrication des composants électroniques ou le recyclage des déchets.

La localisation des centres de données joue un rôle dans l'empreinte carbone de l'IA. Si un modèle est entraîné ou utilisé dans un pays fortement dépendant des énergies fossiles, son impact environnemental sera plus important que s'il est hébergé dans un pays utilisant majoritairement des énergies renouvelables.

La méthode d'analyse de l'impact environnemental de l'IA développée par Ecologits, intègre des données sur le mix énergétique des différents pays où se situent les serveurs. Cela permet d'obtenir une estimation plus précise et nuancée de l'empreinte carbone réelle de l’inférence sur les différents modèles d’IA générative.

Le calcul d’impact environnemental se focalise sur l'impact de l'inférence, c'est-à-dire l'utilisation des modèles pour répondre aux requêtes. L'entraînement des modèles a pourtant un impact écologique significatif.

Il serait donc pertinent que les outils d'évaluation de l'empreinte carbone de l'IA, comme Ecologits, intègrent la phase d'entraînement dans leurs calculs. Des recherches complémentaires seraient nécessaires pour approfondir cette question.